L’allergie est une réaction anormale du système immunitaire au contact d’un allergène. Lorsque le système immunitaire est bien équilibré, les allergènes comme le pollen d’arbre ou de graminées ne déclenchent pas de réaction.
L’allergie due à des allergènes en suspension dans l’air (pollen, poil de chat…) se manifeste principalement sous d’asthme, de rhinite allergique (rhume des foins ou autre), de dermatite atopique, d’urticaire ou de conjonctivite allergique.
Les allergies due à des allergènes alimentaires se manifeste principalement au niveau de la bouche (syndrome oral croisé ou autre), de l’œsophage, de l’estomac ou des intestins.
Epidémiologie
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les allergies constituent la quatrième maladie chronique dans le monde. Le nombre de personne atteinte ne cesse d’augmenter depuis plusieurs décennie. On estime que le nombre de personnes allergiques pourrait atteindre 20 à 40 pourcents de la population mondiale en 2050.
Cause des atteintes allergiques
L’augmentation de la prévalence des allergies touche principalement les pays développés. Elle affecte également les pays émergents et en développement dans une moindre mesure. Cela laisse présager un impact de notre mode de vie sur le développement des allergies mais la cause de cette exposition est multifactorielle :
Comme souvent, l’origine génétique est mise en avant dans de nombreux documents mais il n’y a aucune raison qu’en ayant hérité des gènes de nos ancêtres, ceux-ci se mettent à devenir défaillants soudainement depuis 30 ans et cela de manière quasi exponentielle. Personnellement, bien que les gènes soient responsables de la manière dont notre système immunitaire répond, je ne pense pas que la cause de l’explosion des allergies soit à chercher de ce côté-là.
En revanche, on sait depuis de nombreuses années que le microbiote joue un rôle important dans la modulation de la réponse immunitaire. Il a ainsi été démontré que la réduction de la quantité de bactéries Faecalibacterium, Lachnospira, Veillonella et Rothia augmentait le risque d’allergie. Ainsi, une flore diversifiée prédispose à une meilleure résistance aux allergies. Dans ce contexte, les antibiotiques et les conservateurs / stabilisateurs alimentaires deviennent suspects puisqu’ils entrainent la disparition de certaines lignées bactériennes.
L’approche de la médecine universitaire au sujet des allergies
La médecine universitaire utilise des antihistaminiques en première instance. Dans les cas plus sévères, elle peut utiliser des corticoïdes notamment de la cortisone voir de la prednisone. Dans les cas très invalidant, des thérapies récentes comment les stabilisateurs de mastocytes ou des antileucotriènes peuvent également être introduits selon la présentation clinique et les bilans.
Selon l’allergène concerné, la médecine universitaire peut également offrir une désensibilisation. Le protocole est assez long mais les résultats peuvent être au rendez vous.
L’approche alternative sur l’allergie
L’utilisation de plantes anti histaminique telles que le cassis, le cyprès, l’hysope, la pétasite, les feuilles d’ortie, la camomille vraie fonctionnent comme les antihistaminiques. Il s’agit d’une démarche d’allopathie verte c’est-à-dire d’utiliser les mêmes mécanismes que ceux utilisés par la médecine universitaire. Ces plantes fonctionnent bien tant que les allergies sont faibles à modérées mais montrent des limites pour sur de crises sévères.
Les probiotiques et les champignons thérapeutiques (mycothérapie) offrent aussi des solutions. En tentant de changer le microbiote pour réintroduire une diversité bactérienne, cette démarche cherche à induire une tolérance immunitaire. Cette approche thérapeutique cible la cause primaire de la pathologie et comme souvent, lorsqu’on cible la cause plus que le symptôme, la démarche prend plus de temps à aboutir.
La biorésonance offre également des solutions de traitement. Des thérapeutes équipés de machines Bicom, Véga ou autres parviennent à des résultats durables en matière de traitement des allergies. La démarche peut être plus ou moins fastidieuse car de nombreux allergènes sont mis en lumière. Toutefois, seuls quelque uns sont susceptibles d’être responsable de l’ensemble des symptômes. Il s’agit alors de faire le tri sans se laisser entrainer dans une très longue série de traitement.
Au cabinet des deux sources, nous utilisons la méthode développée par le Dr Bagan Duglur, médecin traditionnel Mongol installé à Renens. La méthode du Dr Dulgur ressemble à ce que l’on retrouve chez Naet ou Bye Bye allergie mais présente l’avantage d’être beaucoup plus rapide que les autres approches. Cela réduit considérablement la durée de la prise en charge.
La méthode du Dr Dulgur donne de bons résultats sur les allergies fréquentes telles que les allergies au pollen de bouleau, aulne, noisetier ainsi qu’aux graminées et aux poils d’animaux. Elle peut également être utilisée pour les allergies de contact aux métaux (allergie aux bijoux contenant du nickel…).
En savoir plus : Acupuncture et Allergies
